Les couleurs de la Palette de la Merlette sont tournées vers l’éco-conception pour un engagement vers un meilleur futur. Je suis adepte du minimalisme, du circuit court et de la réduction des déchets. Autant que faire se peut et souvent dans le compromis. C’est donc assez naturellement que j’ai construit un projet artisanal plus éthique et plus “écologique”.

Mes peintures artisanales sont écolo mais pas au détriment de la qualité. J’ai toujours en tête l’aquarelliste qui utilisera mes couleurs. Étant la première à les utiliser, je fais tous les tests de contrôle moi-même !

Aquarelle artisanale “zéro déchet” ?

Je souhaite réduire le plastique et les déchets au maximum. Cette démarche “zéro déchet” est mise en place depuis la fabrication d’aquarelle artisanale jusqu’à la livraison de vos couleurs.

Voici les axes sur lesquels je travaille : du lavable tout en réduisant le gaspillage de l’eau, la réutilisation jusqu’à véritable usure, l’achat de matériel de qualité qui dure dans le temps, la récupération et le détournement d’objets, le fait main et le fait maison et l’éviction au maximum du plastique… Et surtout beaucoup de réflexion pour éviter des investissements inutiles ou non durables.

Pour l’emballage et la livraison, encore une fois : récupération et minimalisme. J’assure la bonne livraison en protégeant vos aquarelles tout en évitant autant que possible le superflu. Du soin et de l’attention mais pas de sur-emballage. Dans le cas d’emballages postaux neufs, ils sont certifiés “FSC” c’est-à-dire qu’ils sont fabriqués avec des fibres ou du bois en provenance de forêts dont on ne coupe que ce qui peut être replanté.

Priorité au local et au circuit court

En choisissant les aquarelles artisanales de la Palette de la Merlette, vous faites vivre l’artisanat français et le commerce local ! Je me fournis en matériels et ingrédients autour de chez moi (Toulouse, Occitanie).

J’aime privilégier les ingrédients vendus par des entreprises françaises et notamment des pigments produits localement. Cet approvisionnement en circuit court est plus écologique.

Lorsque je ne peux pas faire autrement, je choisis au maximum des pays frontaliers.

Il existe de très bons produits et matériaux avec un savoir-faire unique à l’étranger et si aucune alternative n’existe par chez moi, il m’arrive de m’approvisionner ailleurs.

Des godets naturels végétaux

Mes couleurs artisanales sont contenues dans des chapeaux de gland de chêne !

Je propose des cupules de gland en provenance directe de nos belles forêts aveyronnaises, lotoises, ariégeoises… à la place des traditionnels godets (contenant) en plastique. J’aime beaucoup la récupération mais je ne prends que ce que j’utilise.

Autrement dit, je laisse les glands aux humus, sangliers et autres animaux de la forêt. Ramasser et récupérer c’est bien mais je tiens compte de mon impact en le faisant. Il en va de même pour les coquillages !

Moi la première, j’aime utiliser ma palette avec des godets rectangulaires classiques. Ainsi, dans un souci de compromis, j’en propose également à la vente. J’espère pouvoir mettre en place un système de consigne. Après tout, un godet se vide lentement et une fois vide il est réutilisable !

Assortiment personnalisé d’aquarelles

Il est possible d’être minimaliste également avec le matériel d’art ! Et si vous pouviez composer votre propre set et choisir TOUTES vos couleurs ?

L’aquarelle est vendue en godet à l’unité ou en assortiment dans des boîtes. Libre à vous de choisir la solution qui vous plaît le plus.

Je propose de faire des palettes sur mesure avec les couleurs de votre choix ou des assortiments étudiés avec un nuancier et à thématique.

Selon moi, cette possibilité de choisir est le meilleur moyen d’encourager au minimalisme. Si vous n’avez pas envie d’une couleur dans un assortiment, pourquoi l’acheter ? C’est fini les couleurs choisies par défaut, qui restent inutilisées dans vos tiroirs ou que vous sortez une fois l’an… On ne laisse pas une couleur dans un coin ! Qui a la référence ? 🤭

C’est le pouvoir d’ailleurs de l’aquarelle  : il ne vous faut pas beaucoup de couleurs au départ. Pour pouvoir faire une multitude de nuances, vous pouvez mélanger deux ou trois couleurs. Et si vous êtes débutant à l’aquarelle, j’ai le tutoriel qu’il vous faut  : apprendre à peindre un nuancier à l’aquarelle.

Récupération, réutilisation et circuit court sont des maîtres-mots pour la conception de mes aquarelles. Une façon d’associer la fabrication de peinture de qualité et une vision écologique… des beaux-arts.

Un petit peu d’histoire

De nos jours, quand vous voulez peindre vous allez dans un magasin de beaux arts et de loisirs créatifs et vous achetez de la peinture prête à l’emploi. Cependant, historiquement c’est l’artiste lui-même qui fabrique ses couleurs. J’ai envie de vous parler aujourd’hui de comment fabriquer l’aquarelle justement… alors allons-y !

L’artiste achetait les pigments à un apothicaire et broyait sa peinture lui-même (ou plutôt le faisait faire par un petit gars dévoué). Certains apothicaires ont fini par se dédier à l’approvisionnement de peintures et de matériels pour les artistes. On les appelait “marchands de couleurs“. Depuis près de deux siècles, la confection de peinture s’est industrialisée. Fabriquer l’aquarelle soi-même est devenu plus rare. Les fabricants de peinture n’ont plus recours à une plaque de broyage et à la force de leurs petits bras mais à des machines. La confection artisanale de couleurs existe encore et est encore possible. D’ailleurs certaines marques reconnues travaillent encore de façon artisanale (avec des machines certes mais à taille humaine).

Les ingrédients principaux pour fabriquer l’aquarelle

Que faut-il pour fabriquer l’aquarelle ? C’est assez simple : il faut la couleur et un intermédiaire pour qu’elle adhère au papier et s’y fixe.

La couleur c’est un pigment autrement dit une poudre colorée qu’on a soit extraite d’un minéral ou d’un animal ou d’un végétal soit fabriquée chimiquement. Par exemple, l’indigo est à l’origine un pigment qui provient de l’indigotier (une plante). Le pigment “noir d’ivoire” provient à la base de la calcination d’os d’animaux. Et enfin, un pigment bleu historique très onéreux : le lapis lazuli provenant de la pierre elle-même. Pour donner un exemple d’un pigment synthétique (fabriqué chimiquement), il y a notamment le très connu “Bleu de Prusse” découvert par accident dans un laboratoire de marchand de couleur.

L’intermédiaire qui permet à la poudre colorée de devenir une pâte plus ou moins liquide c’est le liant. Pour l’aquarelle on utilise un mélange de gomme arabique (de la sève d’arbre) et d’eau.

Le pigment est par définition une poudre qui est insoluble donc pour la mélanger avec le liant il faut travailler longuement la pâte. Pour cela il faut mélanger très doucement et souvent près d’une heure le pigment et le liant.

On utilise une spatule (appelée couteau à peindre) et/ou un mortier et un pilon et/ou une molette à broyer.

En général je commence par lier le pigment (ou les pigments) avec le liant au couteau puis je continue à la molette à broyer.

Les ingrédients supplémentaires

Pour fabriquer mes couleurs, j’utilise d’autres ingrédients assez communs en fabrication artisanale : un conservateur, du miel, de la glycérine et du fiel de bœuf. Le conservateur, en petite quantité, permet d’éviter la prolifération de moisissures. Je prends autant de précautions car les godets “cupules de gland” peuvent facilement moisir. Le miel et la glycérine ont plusieurs rôles mais notamment ils permettent à la peinture d’être “réactivée” facilement une fois sèche et de ne pas sécher trop rapidement pour l’utiliser au mieux. Le fiel de bœuf est un additif qui aide le pigment et le liant à se mélanger et facilite la dispersion des pigments dans l’eau sur le papier.

Voilà pour ce premier aperçu du processus de fabrication des couleurs à l’aquarelle. Fabriquer l’aquarelle demande de prendre en compte pas mal de paramètres ! Retrouvez mes couleurs artisanales dans la boutique.